Pour ma république (Broché)

Ecoutant Aimé Césaire qui en pleine colonisation invitait les artistes et les hommes de culture de façon générale à assumer leur responsabilité en hâtant le mûrissement de la prise de conscience populaire, l'auteur authentifie le sentiment d'oppression en le mettant au service de l'espoir. Par ses poèmes, il exprime l'idée que toute création est participation à un combat libérateur. Ses poèmes sont en quelque sorte de grandes réserves de foi où le peuple, la jeunesse et les opprimés puisent le courage de dénoncer les égarements tout en forgeant l'avenir.
Inconsciemment, l'auteur refuse de faire de l'art un luxe mensonger où le souci du style ou de la forme prime sur le mariage du beau et du bien. En revanche, pour sauver et l'art et la morale, Hervé Coulibaly Nakpoha-Pédja les coordonne de sorte à faire de la jubilation esthétique un instrument de progrès moral. Ramsès L. Boa Thiémélé