Adrien Marie Depasse (1805 – 1860), docteur en médecine, dont l'activité littéraire, semble-t-il violon d'Ingres plus que vocation, se réduit à une poignée d'ouvrages : MM. Louandre et Bourquelot, dans leur ouvrage La Littérature contemporaine, 1827 – 1844 (1848), qui nous apprennent qu'Adrien Depasse fut " blessé-décoré de Juillet et de Pologne ", ne répertorient, outre cette Physionomie, que des Souvenirs et tableaux poétiques, Paris et la Bretagne (1841), un ouvrage de jeunesse, Le Petit exilé (1832), et Le Jardin des plantes, poème descriptif (1841).
Docteur en médecine, il est descendant de " noble homme " de Guingamp, fils d'Ambroise Depasse (1777 - 1827), reçu lui-même docteur en médecine après la soutenance d'une Dissertation sur la fièvre ataxique sporadique en l'an XIII, et adjoint de l'Académie de médecine, et frère cadet d'Emile Depasse, maire de Lannion de 1839 à 1849 et chevalier de la Légion d'honneur.