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En psychanalyse, le mot " persécution " doit beaucoup à la paranoïa, qui cultive la persécution jusqu'au délire. Faut-il pour autant en réserver l'usage à la psychose ? La persécution rejette au dehors la haine, la honte, le désespoir que l'on ne supporte pas au-dedans. Le " il " prend la place du " je ". Car c'est bien, chaque fois, l'étreinte du moi et de l'autre qui s'emballe et tente de se défaire lorsque la peur de ne plus être aimé se transforme en conviction d'être haï. Folie sans doute, mais que celui qui l'écarte complètement jette la première pierre.
Catherine Chabert, Ellen Corin, Gilbert Diatkine, Benoît Verdon, Philippe Valon, Aline Cohen de Lara et Jacques André sont psychanalystes. Bruno Karsenti est sociologue.