Biographie de Natalia Ginzburg
Natalia Ginzburg (Palermo, 1916 - Roma, 1991) est l'une des voix essentielle, ainsi que l'une des plus singulières, de la littérature italienne d'après guerre et qui marquera tout le XXe siècle. L'assassinat de son mari, l'intellectuel antifasciste Léon Ginzburg, par la Gestapo en 1944, lui laissera un signe indélébile. Editrice et traductrice chez Einaudi, à la grande (et terrible) époque, à côté de Cesare Pavese d'abord, puis d'Italo Calvino qui écrira le texte de 4e de couverture pour Le piccole virtù, Natalia Ginzburg est écrivain avant tout chose.
Sa force toute particulière, son intelligence "différente", "autre", qui étonne, irrite et dérange, elle la puise d'un être-femme absolument inédit, son grand coeur étant premièrement un muscle. Son oeuvre désormais célèbre dans le monde entier est composé de romans, nouvelles, pièces de théâtre, textes de critique littéraire et politique. La mémoire et la fiction procèdent ensemble dans des récits où elle cherche à dire la vérité, ce qui l'intéresse ce n'est pas le réalisme mais la réalité.
Son livre le plus important, Lessico familiare (1963), invraisemblablement traduit en français sous le titre Les mots de la tribu est disponible chez Grasset, plusieurs romans sont publiés par Denoël.