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Le Cantal n'a pas bénéficié de représentations artistiques avant la toute fi.n du XVIIIe siècle. Le XIXe siècle, en revanche, sera très prolixe en termes d'images, avec le courant romantique et pittoresque, l'invention de la lithographie et la popularisation des albums de voyage. L'Auvergne devient alors une région privilégiée par les artistes et fait l'objet de plusieurs albums prestigieux, comme le volume publié par le baron Taylor dans les Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France ou encore L'Ancienne Auvergne et le Velay. Par ailleurs, l'intérêt porté au volcanisme pousse de nombreux naturalistes à visiter l'Auvergne. Si le Puy-de-Dôme a longtemps eu la faveur des voyageurs-dessinateurs, le Cantal connaît lui aussi, après 1820, sa vague de découvreurs, naturalistes, peintres et dessinateurs. Car c'est essentiellement par le regard d'artistes extérieurs au territoire que nous découvrons à quoi ressemblait la Haute-Auvergne au XIXe siècle. On le sait peu, mais quelques figures nationales sont venues voir et dessiner ses ruines pittoresques et ses paysages, tels Etienne-Jean Delécluze, Jules Laurens, Théodore Rousseau, ou encore Rosa et Auguste Bonheur. Avec quelques autres, moins connus, ils témoignent d'un engouement nouveau pour la découverte des terroirs de France, véritable aventure artistique retracée ici en détail à travers documents d'archives et images variées.
Pascale Moulier est archiviste du diocèse de Saint-Flour auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la peinture cantalienne et présidente de l'association Cantal Patrimoine.