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Alors que l'année 2004 était marquée par un accroissement considérable des actes racistes, antisémites et xénophobes, mais aussi par une prise de conscience collective de ces phénomènes et une forte mobilisation pour y remédier, l'année 2005 fait apparaître le paradoxe opposé. On note en effet une diminution importante des actes racistes portés à la connaissance des autorités, une baisse encore plus sensible des actes antisémites, alors même que l'on voit émerger, à la lumière du traditionnel sondage d'opinion, une augmentation inquiétante du pourcentage de personnes qui s'avouent racistes, une radicalisation des opinions hostiles aux étrangers et un essoufflement dans la mobilisation contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Si la répression des auteurs d'actes racistes, antisémites et xénophobes est nécessaire, une lutte efficace contre ces phénomènes doit essentiellement se faire en amont. II s'agit surtout de prévenir, en développant la formation des acteurs de terrain, en favorisant l'éducation et l'enseignement nécessaires, en assurant un soutien financier des associations de lutte et en organisant des campagnes d'informations. La Commission nationale consultative des droits de l'homme relève que, malgré les efforts particuliers déployés, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, c'est la raison pour laquelle le rapport 2005 formule une série de propositions et de recommandations.