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Nous avons choisi d'analyser, dans une optique comparatiste, trois romancières qui appartiennent à différents horizons, mais qui ont comme point commun la langue française. Nos trois écrivaines : Malika Mokeddem (Algérie), Ken Bugul (Sénégal) et Gisèle Pineau (Guadeloupe) s'inscrivent dans le domaine de la littérature féminine, une littérature qui répond à un besoin qu'ont les femmes de se dire et de dire la société dans laquelle elles vivent. Le présent travail va montrer, avec différents outils d'analyse, les concordances et les discordances entre ces écritures féminines qui appartiennent à des champs littéraires plus vastes : la littérature antillaise, maghrébine et subsaharienne. Nous concevrons notre recherche sur une perspective de confrontation entre ces écrits à travers une thématique commune : l'enfance. Elle sera abordée, paradoxalement et de façon ambivalente à travers la sacralisation et la désacralisation. Ce choix du thème répond à l'intérêt croissant que nous portons à la figure de l'enfant qui nous semble privilégiée dans les écrits de femmes. Quant au choix des romancières, il correspond à une curiosité attentive pour les littératures antillaises et subsahariennes qui mettent en avant une certaine démarcation par rapport à la littérature maghrébine qui a fait l'objet de nos précédentes recherches.
Titulaire d'un doctorat en littérature française et francophone, Djoher Sadoun est maître de conférences à l'Université d'Alger2. Ses recherches portent sur la littérature féminine francophone et la question des genres.