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De la peur en Amérique : l'écriture au défi du frisson (Broché)

  • Université de Savoie

  • Paru le : 01/12/2010
L'émotion semble avoir retrouvé droit de cité dans le discours critique. La peur, qu'elle soit terreur sacrée, frisson érotique, esthétique, ou... > Lire la suite
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L'émotion semble avoir retrouvé droit de cité dans le discours critique. La peur, qu'elle soit terreur sacrée, frisson érotique, esthétique, ou angoisse du vide, traverse la littérature américaine, façonne et défait le texte et la lettre, des récits Puritains au roman contemporain. Paradoxale, la peur figure l'écriture tout en mettant en péril le processus de figuration. Défi lancé à la lettre même, qui ne peut en faire son objet sans s'en défaire, ni la défaire, la peur resurgit pourtant dans les turbulences du texte, narratives, poétiques ou figurales, au moment où l'écriture tremblait de la perdre vraiment. Cette peur de " perdre " la peur habite la littérature de Nouvelle-Angleterre, à laquelle est consacrée la première partie: de Mary Rowlandson à Henry James. L'écriture peut-elle circonscrire la peur, la fixer dans un objet sans lequel la peur même s'abolit et menace en retour d'abolir l'écriture qui voulait la figurer ? Les textes s'interrogent, et d'arabesques gothiques en spéculations spectrales, offrent ce dilemme en partage à la jouissance des lecteurs. Enjeu et limite de l'écriture, la peur en devient la trame inquiète, et l'infinie relance. Les articles de la deuxième partie s'attachent à débusquer l'omniprésence de la peur dans des romans et nouvelles des XXe et XXIe siècles. Que ces textes déploient les signes de la peur à la surface d'une quotidienneté familière à en devenir inquiétante, ou au contraire, qu'ils fassent remonter des profondeurs les peurs individuelles et collectives, ils procèdent tous à une interrogation ontologique, s'attachant à la question des origines et à celle non moins effrayante de la fin. Le sens est mis à mal, tantôt par une absence totale de perspective, tantôt par une prolifération qui le déstabilise autant qu'il perturbe le lecteur. Le résultat est alors la solitude absolue du sujet face à la peur et dans un monde qui lui échappe.
  • PELERINS TREMBLANTS EN NOUVELLE-ANGLETERRE : DE LA "TERREUR SACREE" AUX FRISSONS FIN-DE-SIECLE
    • Frissons de l'impur : la peur à la rescousse de la communauté dans la Nouvelle-Angleterre de Mary White Rowlandson
    • La communauté de la peur dans les essais d'Emerson
    • "By a Mouth that cannot Speak" : l'écriture paradoxale de la peur dans les poèmes d'Emily Dickinson
  • " FRAYER AVEC L'EFFRAYANT " : DIRE ET NE PAS DIRE LA PEUR DANS LA LITTERATURE AMERICAINE CONTEMPORAINE
    • Entre menace obscure et peur du vide: " l'inquiétante étrangeté " des nouvelles de Raymond Carver
    • Peur et défaillance du sens dans les oeuvres de Brian Evenson
    • Les signes de la peur dans la " trilogie Bascombe " de Richard Ford

À propos des auteurs

Sylvie Bauer est maître de conférences de littérature américaine à l'université de Paris Ouest-Nanterre. Cécile Roudeau est maître de conférences de littérature américaine à l'université de Paris 3-Sorbonne Nouvelle. Marie-Odile Salati est maître de conférences de littérature américaine à l'université de Savoie.
Sylvie Bauer et Cécile Roudeau - De la peur en Amérique : l'écriture au défi du frisson.
De la peur en Amérique : l'écriture au...
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