Cuba De Fidel. Les Images Inedites D'Une Revolution (Relié)

Osvaldo Salas est né à La Havane en 1914 et a émigré à New York avec sa famille, alors qu'il était encore adolescent. C'est là que ses talents d'autodidacte l'ont amené à photographier les célébrités hollywoodiennes et les vedettes du monde du sport pour Camera over Broadway, Life, Look, et le New York Times. En 1955, Osvaldo et son fils Roberto (né dans le Bronx en 1940) rencontrèrent Fidel Castro, venu à New York pour collecter des fonds, afin de soutenir le mouvement du 26 juillet, dont il avait été l'instigateur.
Au cours de la visite de Castro, Osvaldo réalisa beaucoup de photos historiques et uniques, du leader cubain, puis l'objectif de Roberto immortalisa le drapeau révolutionnaire de Castro, planté dans la couronne de la statue de la Liberté, cliché qui parut dans le magazine Life, et capta l'attention nationale. Après la victoire de Castro, en 1959, le " Grand Leader " désigna personnellement le tandem Salas père et fils, comme directeurs de la photo au journal du néo-gouvernement, Revolucion.
Les Salas firent ainsi d'innombrables photos inoubliables, pendant l'âge d'or du photo-journalisme cubain, illustrant la période la plus intensément dramatique de l'île. Osvaldo Salas est mort en 1992. Roberto Salas habite La Havane, où il poursuit sa carrière de photographe. Grégory Tozian (auteur) a travaillé une dizaine d'années en Floride, comme journaliste local, photographe, chef de service et critique de films.
Il a été lauréat de deux prix décernés par la presse de cet Etat. Envoyé comme correspondant intermittent pendant deux ans à Paris, il a collaboré à la fois comme journaliste et comme reporter à de nombreux journaux et magazines américains. Sa pièce, Fort Byron, a été sélectionnée pour le grand prix du livre de l'Oregon. Il a publié son premier recueil de nouvelles en 1998. John Lee Anderson (auteur de l'avant-propos) a écrit Che Guevara : une vie révolutionnaire (Grove Press, 1997).
Afin de compléter ses recherches sur la biographie du Che, Anderson s'établit à La Havane pendant trois ans, avec sa femme et ses trois enfants, où il bénéficia d'une collaboration sans précédent, de la part du gouvernement cubain et de la veuve du Che. Il débuta sa carrière comme journaliste en 1979, et comme reporter au Lima Times au Pérou. Plus tard, il fut journaliste itinérant en Amérique latine, pour le chroniqueur Jack Anderson et couvrit les guerres civiles au Salvador et au Nicaragua, pour le magazine Time.
Depuis 1995, Anderson et sa famille habitent en Andalousie. Il est l'auteur de trois autres livres et collabore régulièrement à des journaux tels que The New Yorker et The New York Times Magazine. Il écrit actuellement un nouveau livre sur Cuba. Ted Anderson est un brillant homme d'affaires du Nord-Ouest des Etats-Unis, qui doit sa passion de l'Amérique latine à son grand-père, T. J. Bach, un Danois qui débarqua au Venezuela en 1905 et passa sa vie à construire des missions, des hôpitaux et des écoles, dans tout le bassin amazonien.
Anderson a beaucoup voyagé et étudié à travers toute l'Amérique latine et les Caraïbes. Il a été chargé de publier un livre à partir des photos réalisées par les Salas pendant la révolution, après les avoir rencontrés et s'être lié d'amitié avec Roberto Salas, au cours d'un voyage à Cuba, en 1996. Doug Smith, ce globe-trotter invétéré, a ouvert un bar à la mode sur une île grecque, devenu un endroit très en vogue dans les années soixante-dix, fréquenté par les rock stars, les écrivains et les photographes.
Après avoir travaillé dans une grosse agence d'architecture à Los Angeles, il s'est installé récemment à Palm Springs, pour transformer une oasis de style mauresque, propriété d'un célèbre peintre, en un hôtel de vingt-deux chambres (hôtel Korakia), qui est maintenant une destination très appréciée du tourisme photographique international.