Golan Haji est un poète de la jeune génération syrienne. Il est arrivé en France en 2012 suite à la guerre qui traverse par son pays. Son oeuvre est sombre et profonde, politique sans être idéologique, son écriture en arabe est d'une puissance poétique et évocatrice exceptionnelle. Depuis longtemps traduit en anglais, il a été traduit en français pour la première fois au Port a jauni en 2018 (Tireurs sportifs, illustrations de Thomas Azuélos), L'arbre dont j'ignore le nom sera son deuxième poème publié en France.
Par ailleurs, Golan Haji est traducteur du français vers l'arabe et il a traduit récemment au Port a jauni Les herbes folles (octobre 2019), Pomponpompon (septembre 2019), Mu'allaqa - un poème suspendu (mars 2019) dont la traduction arabe est saluée par les lecteurs de cette langue. - Pascale Lefebvre est lilloise, issue de l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle vit à Marseille depuis vingt ans où sa vie de peintre n'a cessé de se transformer.
Elle dessine quotidiennement au pinceau, au stylo, à la plume, au bâton, etc. la vie de tous les jours, de ceux qui l'entourent, de l'environnement, de ses étudiants en école d'art à Gardanne et Aix-en-Provence. Dans de vieux registres de commerce de grand format, elle dessine depuis plusieurs années des arbres à l'encre de chine et aux pinceaux. Selon les périodes, ses arbres sont tantôt sauvages, tortueux, torturés, élancés libres vers le ciel, noueux aux racines bien ancrées, emmêlés comme des cheveux...
Ils forment un écho étonnant, bien que dessinés indépendemment du texte, à l'arbre dont Golan Haji ignore le nom.