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1918, fin de la première guerre mondiale : on tourne une page de malheurs, de destructions, de cataclysmes humains et politiques. Il faut d'abord intégrer dans la mémoire nationale la dureté des combats et le deuil des tués. Tout en pansant les plaies, on veut croire à un avenir meilleur, de liberté et de paix. Des organisations se créent. Mais dans ce double mouvement, de commémoration et de soif de renouveau, l'école (au sens large) prend une place importante. Le rôle des enfants lors des cérémonies, les contenus des manuels scolaires, les mouvements d'enseignants, contribuent, dans cette période charnière, à assimiler le passé et à préparer l'avenir. Cette dualité ne se traite toutefois pas de la même manière selon les pays, ou plutôt selon les camps d'affrontement guerrier : si du côté des vainqueurs (ici France, Grande-Bretagne, Canada), vision commémorative et perspective pacifiste peuvent se faire jour, il n'en est pas de même du côté d'une Allemagne qui se sent injustement humiliée. L'ouvrage traite donc de 1918 (et de la période immédiate qui suit) selon trois fils conducteurs : le côté pivot de la période, la thématique de l'éducation et la diversité internationale.
Michèle Verdelhan Bourgade est professeur émérite en Sciences du langage à l'université Paul-Valéry Montpellier 3. Sylvie Desachy est directrice des Archives départementales de l'Hérault.