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La Grenadière

  • Bibebook

  • Paru le : 14/03/2013
1832. La Comédie humaine - Études de moeurs. Premier livre, Scènes de la vie privée - Tome II. Deuxième volume de l'édition Furne 1842. La Grenadière... > Lire la suite
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1832. La Comédie humaine - Études de moeurs. Premier livre, Scènes de la vie privée - Tome II. Deuxième volume de l'édition Furne 1842. La Grenadière est une ravissante et vieille maison en bord de Loire, à proximité de Tours. Madame Willemsens vient de la louer. Elle y vit retirée avec ses deux fils et sa dame de compagnie. On ne sait rien d'elle. Seuls les précepteurs de ses fils peuvent fréquenter la maison, ils parlent de cette famille avec admiration, évoquant son bonheur simple.
Un soir de Juin, madame Willemsens révèle à un de ses fils qu'elle est gravement malade. Elle se désespère de les laisser prochainement seuls, sans père... Extrait : Les deux enfants excitèrent également beaucoup d'intérêt, et les mères ne pouvaient pas les regarder sans envie. Tous deux ressemblaient à madame Willemsens, qui était en effet leur mère. Ils avaient l'un et l'autre ce teint transparent et ces vives couleurs, ces yeux purs et humides, ces longs cils, cette fraîcheur de formes qui impriment tant d'éclat aux beautés de l'enfance.
L'aîné, nommé Louis-Gaston, avait les cheveux noirs et un regard plein de hardiesse. Tout en lui dénotait une santé robuste, de même que son front large et haut, heureusement bombé, semblait trahir un caractère énergique. Il était leste, adroit dans ses mouvements, bien découplé, n'avait rien d'emprunté, ne s'étonnait de rien, et paraissait réfléchir sur tout ce qu'il voyait. L'autre, nommé Marie-Gaston, était presque blond, quoique parmi ses cheveux quelques mèches fussent déjà cendrées et prissent la couleur des cheveux de sa mère.
Marie avait les formes grêles, la délicatesse de traits, la finesse gracieuse, qui charmaient tant dans madame Willemsens. Il paraissait maladif?: ses yeux gris lançaient un regard doux, ses couleurs étaient pâles. Il y avait de la femme en lui. Sa mère lui conservait encore la collerette brodée, les longues boucles frisées et la petite veste ornée de brandebourgs et d'olives qui revêt un jeune garçon d'une grâce indicible, et trahit ce plaisir de parure tout féminin dont s'amuse la mère autant que l'enfant peut-être.
Bibebook (Lien -> http://www.bibebook.com)

Fiche technique

  • Date de parution : 14/03/2013
  • Editeur : Bibebook
  • ISBN : 978-2-8247-0992-5
  • EAN : 9782824709925
  • Format : Multi-format
  • Caractéristiques du format ePub
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format PDF
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format Mobipocket
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À propos de l'auteur

Honoré de Balzac

Biographie de Honoré de Balzac

Balzac, de son vrai nom Balssa, est né à Tours en 1799. Délaissé par sa mère qui lui préfère son fils naturel Henri (auquel est dédié Le Bal de Sceaux), il devient pensionnaire au collège oratorien de Vendôme. À partir de 1814, il fait des études de droit. Mais à vingt ans, sûr de sa vocation littéraire, il s'installe à Paris, et vit dans une mansarde. Il rencontre Laure de Berny de vingt-deux ans son aînée, qui aura une influence décisive sur sa formation.
En 1829, Balzac publie « Les Chouans » qui annonce une période de vingt années durant lesquelles il va produire plus de quatre-vingt-cinq romans, tout en menant une vie très active et mondaine. Il est reçu dans différents salons dont celui de Mme de Récamier. Au début de 1830, il donne « Scènes de la vie privée », un recueil de six nouvelles dont fait partie « Le Bal de Sceau »x, premier élément de « La Comédie Humaine », suivi de « La Duchesse de Langeais », du « Curé de Tours », du « Colonel Chabert »...
1832 voit le début de sa longue correspondance avec Mme Hanska. À partir de 1838, paraissent de nombreux romans dont « César Birotteau », le début des « Illusions perdues », la première partie de « Splendeurs et Misères des courtisanes », « Béatrix », « Le Curé de Village »... À la fin de 1841, Balzac met au point le plan de l'ambitieuse et inégalée « Comédie humaine » soutenu par quatre éditeurs et continue à publier : « Ursule Mirouet », « Modeste Mignon », « La Cousine Bette », « Le Cousin Pons »...
Le 14 mars 1850, Balzac épouse enfin Mme Hanska mais il tombe gravement malade. Il meurt à Paris le 18 août 1850, et est enterré au Père Lachaise. Victor Hugo prononce l'éloge funèbre.
Honoré de Balzac - La Grenadière.
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