J'ai suivi un accompagnement sexuel - et cela devrait être un droit pour tous

Pascale a 53 ans, mère de 2 enfants. Violée à 12 ans et 17 ans, harcelée pendant neuf ans par son premier violeur, mariée durant 20 ans, Pascale à l'impression de ne pas avoir une sexualité épanouie avec son mari  ; elle est aujourd'hui divorcée. Elle vit un véritable détachement du corps qui a des répercussions sur sa sexualité. Durant plusieurs années, elle suit  une thérapie psychiatrique sans grand succès jusqu'au jour où elle se rend à une conférence sur le développement personnel et prend la décision de se réconcilier avec sa propre sexualité.
C'est à cette conférence qu'elle croise le chemin d'Alex, accompagnant sexuel. La place de l'accompagnant sexuel dans ce retour au corps prend toute sa valeur par la douceur, l'intention, l'écoute, le respect, le toucher, le dialogue et la communication, le tout ayant pour but la reconstruction. Cette expérience lui a permis de briser les chaînes et de retrouver peu à peu une confiance sexuelle. Un seul obstacle, la loi  : à ce jour, en France, ce type d'accompagnement n'est pas autorisé.
Elle va se battre pour en parler.