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Education et judaïsme, entre profane et sacré

  • PUF

  • Paru le : 31/12/2015
Comment le judaïsme a-t-il, au cours des âges, vécu les philosophies générées par les sociétés environnantes ? Tel est le sujet traité dans le... > Lire la suite
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Comment le judaïsme a-t-il, au cours des âges, vécu les philosophies générées par les sociétés environnantes ? Tel est le sujet traité dans le présent ouvrage. Les rabbins du Talmud face à la philosophie grecque, Maïmonide et Aristote, le Maharal de Prague - kabbaliste, mais aussi témoin privilégié de l'émergence de la science moderne -, le Gaon de Vilna et sa perception « messianique » des sciences, Hirsch qui inséra l'orthodoxie juive dans la modernité, autant de  personnages-clés dont les opinions sur cette problématique forment une trame que nous reconstituons.
Y sont également évoquées les nombreuses disputes et controverses suscitées par les « sciences extérieures », ainsi que l'attitude de diverses autorités rabbiniques par rapport au mouvement de la Haskala, parmi lesquelles Rabbi Yaacov Emden, Rabbi Moché Sofer, Rabbi 'Hayes, Malbim, Rabbi Tsadok Hacohen et bien d'autres encore. Bien entendu, il y sera surtout question d'éducation, et - discussion qui n'a rien perdu de son actualité en ce troisième millénaire qu'est le nôtre - de la manière d'insérer le profane dans le sacré.

Fiche technique

  • Date de parution : 31/12/2015
  • Editeur : PUF
  • Collection : Lectures du judaïsme
  • ISBN : 978-2-13-079187-4
  • EAN : 9782130791874
  • Format : ePub
  • Nb. de pages : 244 pages
  • Caractéristiques du format ePub
    • Pages : 244
    • Taille : 1 987 Ko
    • Protection num. : Digital Watermarking

À propos de l'auteur

Biographie de Henri Infeld

Pour le judaïsme, chantre de l'Unicité divine, toute dichotomie est entièrement due à la perception humaine, puisque dans l'absolu, toute réalité est obligatoirement Une. Aussi, le profane et le sacré, loin de constituer des pôles figés dans une opposition irrémédiable, reflètent uniquement le ressenti subjectif d'une absence ou d'une présence divine. Dans cet ordre d'idée, « enseignement profane » définit la transmission d'un savoir où Dieu est absent.
Absence qui n'est cependant pas définitive, puisque toute science désigne également une affiliation à Dieu. C'est cette opinion-là qui, globalement, sera retenue par tous ceux, de Maïmonide à Hirsch en passant par le Maharal et le Gaon de Vilna, qui, au cours des âges, prôneront l'intégration du savoir profane dans l'enseignement juif. Seulement voilà, de profane à profanation, il n'y a qu'un pas rapidement franchi.
Le savoir profane, qui décrit une réalité indépendante de toute volonté divine, ne risque-t-il pas d'induire un 'hillul, un processus visant à établir un monde vide de Dieu ? Dès lors, pourquoi délaisser les quatre coudées sécurisantes de la hala'ha pour s'engager dans des voies semées d'embûches ? Ces considérations seront à la base des points de vue défendus par ceux qui, à l'exemple du Rachba, ibn Gabbay, le 'Hatam Sofer et de nombreuses autorités rabbiniques contemporaines, s'opposeront à l'insertion des « sciences extérieures » dans l'éducation juive. Survolant 2 000 ans de confrontation entre éducation religieuse et savoirs laïcs, cet ouvrage offre donc de restituer toute la richesse contenue dans ces diverses opinions élaborées par les penseurs juifs d'hier et d'aujourd'hui.
Henri Infeld - Education et judaïsme, entre profane et sacré.
Education et judaïsme, entre profane et sacré
11,99 €
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