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Le Décaméron illustré par l'auteur et les peintres de son époque (Relié)

Boccace

Vittore Branca

,

Frédérique Verrier

(Traducteur)

,

Christian Bec

(Traducteur)

,

Collectif

  • Diane de Selliers

  • Paru le : 08/04/2010
Drôles, intelligentes et merveilleusement écrites, les cent nouvelles du Décaméron sont à l’origine d’une riche iconographie illustrant la profonde... > Lire la suite
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Drôles, intelligentes et merveilleusement écrites, les cent nouvelles du Décaméron sont à l’origine d’une riche iconographie illustrant la profonde conviction de Boccace : « on ne doit pas accorder moins de liberté à la plume qu’au pinceau du peintre » (conclusion du Décaméron). Une fresque fascinante de plus de cinq cents œuvres d’art en couleurs vient éclairer cette émouvante comédie humaine et amoureuse : les illustrations ornant les premières éditions de l’ouvrage, les dessins -tout récemment authentifiés- à la plume et à l’aquarelle de Boccace lui-même, les magnifiques miniatures du Manuscrit du Maître de la Cité des Dames, conservé au Vatican, et du Manuscrit Ceffini, conservé à la Bibliothèque nationale de France, les scènes somptueuses réalisées sur des coffres de mariages et des plateaux d’accouchée.
Et une sélection des plus belles œuvres inspirées par le Décaméron aux peintres de son époque. Disciple de Dante et grand ami de Pétrarque, Boccace s’inscrit dans la trilogie éternelle des grands auteurs italiens du Trecento. Comme Dante, Boccace choisit l’italien et non le latin pour écrire le Décaméron. Il conçoit son chef-d’œuvre entre 1349 et 1351 alors que l’humanité bouleversée médite sur « les vices humains et les valeurs » à la suite de la tragique expérience de la peste qui ravage Florence en 1348, « envoyée aux mortels par la juste colère de Dieu...
en punition de nos iniquités ». D’emblée, Boccace place le Décaméron sous le signe de l’amour naturel et triomphant, en prenant le parti et la défense des femmes : « moi, que le Ciel a voulu créer pour vous aimer... » Il appuie sa narration sur une construction originale et rigoureuse : pour éviter la peste, sept nobles demoiselles et trois jeunes gens courtois se réfugient dans la campagne autour de Florence.
Chacun d’entre eux raconte dix nouvelles au cours de dixjournées. Cette « comédie humaine » alterne les amours joviales et dramatiques, la sensualité exaltée ou la spiritualité religieuse, les vices les plus laids et les vertus héroïques, le réalisme et la transfiguration fabuleuse...

Fiche technique

  • Date de parution : 08/04/2010
  • Editeur : Diane de Selliers
  • Collection : La petite collection
  • ISBN : 978-2-903656-57-7
  • EAN : 9782903656577
  • Format : Beau Livre
  • Présentation : Relié
  • Nb. de pages : 664 pages
  • Poids : 2.275 Kg
  • Dimensions : 19,4 cm × 25,5 cm × 5,0 cm

À propos de l'auteur

Biographie de Boccace

Boccace. Giovanni Boccacio est né en 1313 probablement à Certaldo (près de Florence) de mère inconnue et d’un marchand toscan, Boccaccino di Chellino. Il passe son enfance entre son père et sa belle-mère, Margherita dei Mardoli, de la famille des Portinari (celle même de la Béatrice de Dante). C’est peut-être à elle qu’il doit le culte de Dante qui dominera toute sa vie. En 1319, Boccace débute ses premières études à Florence. En 1327, il accompagne son père à Naples pour y faire son apprentissage commercial. Mais, peu attiré par le monde des affaires, il se consacre à ses études de droit. Il vit alors avec son père à Naples, brillant centre culturel et économique de l’époque grâce au rayonnement de la cour de Robert d’Anjou. Son père est agent des Bardi à Naples et devient un fidèle du roi. Cette situation permet à Boccace de fréquenter les milieux mondains et aristocratiques. Il découvre les lettres avec délice, favorisé en cela par la présence de personnages tels que Cino da Pistoia, Paolo da Perugia, Andalo da Negro... qui font miroiter devant ses yeux la gloire déjà brillante de Pétrarque. En 1340, la crise de la compagnie des Bardi contraint Boccace à rentrer à Florence. Ce dur contact avec les nécessités de l’existence lui révèle des aspects plus immédiats et plus concrets de la vie sociale, et particulièrement de ce milieu de marchands entreprenants et rusés auquel il appartient. En 1348, la grande peste décime la population à Florence. C’est à ce moment-là que Boccace écrit le Décaméron. Après la mort de son père en 1349, Boccace doit prendre soin de la fortune compromise de sa famille. En même temps, sa renommée littéraire, désormais établie, le fait désigner par ses concitoyens pour remplir plusieurs missions de confiance, diplomatiques et culturelles. En 1350 il est envoyé comme ambassadeur auprès des seigneurs de Romagne et est chargé de remettre dix florins d’or à la fille de Dante, sœur Béatrice, à titre d’indemnité pour les dommages de guerre subis par sa famille. Mais ces missions honorifiques ne le soustraient pas de la pauvreté dans laquelle l’a plongé la ruine des Bardi. En 1351, Boccace fait la connaissance de Pétrarque : la rencontre la plus féconde et la plus décisive de la littérature italienne et même européenne du XIVe siècle. En dehors des contacts trop rares, une correspondance ininterrompue, un échange continuel de livres et de nouvelles littéraires, une communication constante par l’intermédiaire de fidèles amis communs, font d’eux, selon la propre expression de Pétrarque, « une seule âme dans deux corps ». Fatigué de la vie citadine et politique de Florence, Boccace se retire dans sa maison de Certaldo, où il entame une période de recueillement et traverse une crise religieuse. Sa maison devient l’un des foyers de l’humanisme naissant, grâce aux nombreuses découvertes littéraires de l’érudit. À partir de 1373, Boccace se consacre avec de plus en plus d’enthousiasme au culte de Dante, dont il rédige une Vie. La seigneurie de Florence le charge de commenter en public La Divine Comédie en l’église de Santo Stefano de la Badia. Il s’arrête au chant XVII de l’Enfer pour des raisons de santé et parce qu’il se reproche de vulgariser la pensée de l’auteur. La mort de Pétrarque en octobre 1374 creuse dans le cœur de Boccace un vide que rien ne peut combler. Tous ses écrits ne sont plus qu’une lamentation sur la perte du grand ami et l’abandon spirituel dans lequel il l’a jeté. Le 21 décembre 1375, Boccace meurt à Certaldo, à 62 ans. Convaincu de la valeur éternelle des lettres, il souhaite avoir pour épitaphe sur sa tombe les mots : Studium fuit alma poesis (L’étude mène à la poésie). Boccace a écrit en prose et en vers, en italien et en latin. Il est essentiellement connu et reconnu pour son Décaméron, écrit entre 1349 et 1351, splendide couronnement de ses expériences juvéniles, aboutissement de son œuvre en prose, dans lequel la nouvelle du Moyen Age atteint son plus haut degré de perfection. À ses débuts, ses vers ne sont guère que des exercices littéraires. C’est sous la forme d’un roman que son expérience amoureuse lui dicte sa seule œuvre napolitaine notable, le Filocolo (1336-1338), qui narre les amours de Fleur et Blanchefleur. Boccace compose des œuvres « romanesques » : la Caccia di Diana (1334 ?), le Ninfale d’Ameto (1341-1342), l’Elegia di Madonna Fiammetta (1344-1345 ?). La dernière œuvre remarquable de cette période est le Ninfale fiesolano (1344-1346), poème qui mêle les tons réalistes de la poésie populaire aux tours mélodiques de la poésie de cour. Ces œuvres révèlent quelques traits spécifiques, dont l’inspiration amoureuse et courtoise, et l’aspiration à la gentilezza (noblesse et raffinement). Après le Décaméron, les œuvres en latin se multiplient : De Genealogia deorum gentilium, Buccolicum Carmen, De Claris Mulieribus, De Casibus virorum illustrium, De Montibus, silvis, fontibus. Cette production postérieure au Décaméron est remarquable par son encyclopédisme et la richesse de ses informations. Boccace est le premier lettré occidental à découvrir la littérature grecque. Dans la Genealogia, il consacre tout un chapitre à la culture hellénique. Enfin, Boccace se fait le défenseur et l’illustrateur de la poésie depuis ses origines jusqu’à l’époque contemporaine. Boccace est aussi l’auteur du Corbaccio (probablement écrit entre 1365 et 1366), violente diatribe misogyne qui témoigne d’un évident recul par rapport au Décaméron : le retour en arrière d’un homme qui ne s’est pas totalement détaché du Moyen Âge.

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