Rien ne destinait mon grand-père à se survivre. Blessé dans les tranchées en 1918, il est mort cinquante-cinq ans plus tard sans rien laisser derrière... > Lire la suite
Rien ne destinait mon grand-père à se survivre. Blessé dans les tranchées en 1918, il est mort cinquante-cinq ans plus tard sans rien laisser derrière lui si ce n'est une présence énigmatique au travers d'appels intermittents et ténus que je tente ici de saisir dans leur innocente nudité, leur supposée insignifiance.
Anne Maurel est spécialiste de la littérature du 19e siècle. Elle a été professeure de lettres supérieures en Seine-Saint-Denis, puis à Paris, au lycée Henri-IV. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Hippocampe.