Nossociétés occidentales sont entrées dans l'âge du " présentisme ", duprésent seul légitime et mobilisable, un présent détaché du passé et tétanisésur lui-même, faute d'ouverture vers un avenir porteur. La tentation du replisur le présent guette aussi les chrétiens, confrontés à de grandes incertitudessur leur place dans la société et l'avenir de la foi. Pourtant, en un certainsens, eux seuls ont un avenir, non qu'ils sauraient exactement ce qui lesattend, mais ils savent que l'avenir leur appartient puisqu'il appartient auChrist : pour eux, " la porte obscure dutemps, de l'avenir, a été ouverte toute grande " (Benoît XVI, Spe Salvi). Laurent Larroque Dieu "lent à la colère" Régis Maurel Temps et sacerdoce dans l'Epître aux Hébreux Antoine Barlier L'immédiateté du "présentisme" et la grâce de l'instant présent Jean-Rémi Lanavère L'accélération sociale et la vie après la mort : de la sociologie à l'eschatologie Emmanuel Lemière L'Eglise, un temps pour l'éternité François-Régis Moreau Tendre vers le ciel et vivre sur la terre : est-ce contradictoire ? Bertrand Lesoing L'heure de la mort VARIA Augustin Azaïs Veritatis Splendor et le principe du double effet Matthäus Trauttmansdorff Eglise et salut dans l'oeuvre de Joseph Ratzinger