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Avec Camille, son époux, Thérèse mène une vie rythmée par les parties de dominos aux côtés de petit-bourgeois satisfaits. Assoiffée de vie, elle est astreinte à la charge de garde-malade d'un mari souffreteux. Laurent, l'amant qu'elle choisit pour meubler son quotidien, ne suffit pourtant pas à satisfaire la fougueuse Thérèse. Entravée par les corps débiles et les esprits boiteux qui l'entourent, cette grande vivante réalise que pour survivre elle devra tuer. Dès lors, elle décide avec Laurent l'assassinat de son mari. La vie de Camille était une longue agonie : sa mort la prolonge. A rebours d'une existence insignifiante, le spectre du mari envahit l'esprit des deux amants, et son cadavre s'immisce jusque dans leurs ébats. A la croisée d'un roman policier et d'une histoire de fantômes, Zola dresse le portrait glaçant d'un monstrueux ménage à trois.
Le Figaro du 23 janvier 1868 à propos de Thérèse Raquin : "C'est le résidu de toutes les horreurs. Le sujet est simple, le remords physique de deux amants qui tuent le mari mais qui, ce mari tué, n'osent plus s'étreindre, car voici le supplice délicat qui les attend : "Ils poussèrent un cri et se pressèrent davantage, afin de ne pas laisser entre leur chair de place pour le noyé. Et ils sentaient toujours des lambeaux de Camille, qui s'écrasait ignoblement entre eux". Enfin, un jour, ces deux forçats de la morgue tombent épuisés, empoisonnés, l'un sur l'autre, devant le fauteuil de la vieille mère paralytique, qui jouit intérieurement de ce châtiment par lequel son fils est vengé... Forçons les romanciers à prouver leur talent autrement que par des emprunts aux tribunaux et à la voirie". Avec un dossier réalisé par Sophie-Aude Picon et une "lecture d'image" par Alain Jaubert. Texte intégral.