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Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...
Août 1914 : les soldats partent sous les fleurs et les encouragements du peuple français. L'heure est grave, mais chacun veut défendre son pays et en découdre avec les "Boches" . Peu de temps après commence la guerre des tranchées, qui plonge les hommes dans l'enfer de la boue, des rats, de l'angoisse et de la mort. Sur les huit millions de poilus mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions ne reverront pas leur village natal. Plus de quatre millions souffrent de graves blessures, pour la plupart irréversibles. Mais, au-delà des séquelles physiques, ils sont à jamais marqués par l'horreur de cette guerre. Huit décennies plus tard, suite à l'appel de Radio France, des milliers de personnes envoyèrent les lettres de poilus conservées par leurs familles. Cet ouvrage en présente une centaine, qui n'ont pas vieilli. Ces mots déchirants incitent les nouvelles générations au devoir de mémoire, au devoir de vigilance et à l'humanité.
Jean-Pierre Guéno a dirigé pendant sept ans le développement culturel de la Bibliothèque nationale, puis les éditions de Radio France pendant douze ans.