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La colonie suivi de L'Ile des esclaves (Broché)

  • Magnard

  • Paru le : 21/06/2004
Et si l'on inversait les rôles ? Les hommes fileraient la quenouille et les femmes établiraient des lois : le monde en serait-il mieux gouverné ? Supposons... > Lire la suite
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Et si l'on inversait les rôles ? Les hommes fileraient la quenouille et les femmes établiraient des lois : le monde en serait-il mieux gouverné ? Supposons encore que maîtres et serviteurs échangent leur costume : le théâtre du monde en serait-il plus juste ? Telles sont quelques-unes des questions posées par les pièces insulaires de Marivaux : les hommes de La Colonie, comme les maîtres de L'Île des esclaves, y subissent l'épreuve du changement de condition et découvrent, en perdant - momentanément - le pouvoir, l'injustice d'un ordre social fondé sur les hasards de la naissance et du sexe.
De Marivaux, on connaissait " l'anatomiste du cœur humain ", on découvre, avec les " utopies sociales ", " l'indigent philosophe " dont les idées modernes et la morale égalitaire annoncent la pensée politique des Lumières. Ni traités politiques, ni discours philosophiques, les Îles sont d'abord des comédies légères, utilisant tous les ressorts du langage dramatique avec un art sans égal de la répartie et du tempo : art du marivaudage dans toute sa richesse.

Fiche technique

  • Date de parution : 21/06/2004
  • Editeur : Magnard
  • Collection : Classiques & contemporains
  • ISBN : 2-210-75474-7
  • EAN : 9782210754744
  • Format : Poche
  • Présentation : Broché
  • Nb. de pages : 200 pages
  • Poids : 0.165 Kg
  • Dimensions : 13,0 cm × 18,0 cm × 0,9 cm

À propos de l'auteur

Biographie de Pierre de Marivaux

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est issu d'une famille de noblesse de robe. Il naît à Paris en 1688, mais grandit à Riom (Auvergne) où son père Nicolas Carlet occupe la charge de contrôleur puis de directeur de la Monnaie (1704-1719), charge obtenue grâce au soutien de la famille de son épouse, plus aisée : Anne-Marie Bullet, dont le frère, Pierre Bullet, est architecte royal. Après des études classiques, Pierre Carlet revient à Paris et s'inscrit à la faculté de droit (1710) dans l'intention de devenir avocat et de succéder à son père comme fonctionnaire royal.
Mais dès son arrivée, il fréquente les milieux artistiques et intellectuels, notamment le salon de Mme de Lambert où il ne tarde pas à rallier le camp des Modernes rassemblés autour du philosophe Fontenelle. Grâce au soutien de ce dernier, il publie sa première pièce, Le Père prudent et équitable, ainsi que son premier roman, Les Effets surprenants de la sympathie (1713), et rejoint le groupe des Modernes dans la rédaction du journal Le Nouveau Mercure (1717).
Marivaux vient de débuter une carrière d'écrivain quand il épouse Colombe Bollogne, fille d'un avocat "conseiller du roi" : elle lui apporte une dot qui partira en fumée dans la banqueroute du financier Law (1720). Complètement ruiné, Marivaux, à qui l'on vient de refuser la succession de son père, devient un homme de lettres professionnel. Tout en conservant ses habitudes mondaines, il poursuit sa carrière entamée dans ses trois domaines de prédilection.
Il crée son propre journal, Le Spectateur français (1721), puis L'Indigent philosophe (1727) et Le Cabinet du philosophe (1734), avant de revenir au Mercure (1751-1758). Dans le même temps, il écrit pour le Théâtre-Italien vingt-sept comédies en prose (dont dix-huit en un acte) et presque autant pour le Théâtre-Français et les théâtres de société. Il publie encore deux romans inachevés : La Vie de Marianne, dont la parution s'étend sur dix ans, et Le Paysan parvenu, deux autobiographies fictives tout aussi originales dans leurs techniques narratives que dans le choix des vies racontées.
Après son élection à l'Académie (1742) - gagnée contre Voltaire -, il se consacre aux séances du dictionnaire et à l'écriture de discours académiques, en forme de "réflexions" morales ou esthétiques. En 1744, après plus de vingt ans de veuvage, il s'installe avec Mlle de Saint-Jean dans son hôtel particulier, tandis que sa fille unique, faute de dot, entre au couvent. Si sa production théâtrale se ralentit, ses pièces anciennes sont constamment reprises par les Italiens (L'Ile des esclaves, 1757) et les Comédiens-Français (La Surprise de l'amour, 1763).
Certaines, trop audacieuses, n'ont pas encore trouvé leur public du vivant de Marivaux, telle La Colonie, publiée en 1750. Du moins, comme l'avait prévu Fréron (critique littéraire, 1718-1776, auteur de pamphlets contre Voltaire), "la postérité jouira de ses écrits" , mais elle n'aura pas comme ses contemporains "l'avantage d'en posséder l'auteur, d'admirer en lui l'accord heureux des talents et des vertus, et de trouver dans l'écrivain estimable le galant homme et le citoyen le plus digne d'être aimé" .
Pierre de Marivaux - La colonie suivi de L'Ile des esclaves.
La colonie suivi de L'Ile des esclaves
4,80 €
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