Passionné de cette région, Alexandre Adler, qui s'honore de l'amitié d'Henry Kissinger, a exprimé les plus extrêmes réserves sur le projet américain de démocratisation du Moyen-Orient. Sur l'essentiel, il ne se situe pas dans la ligne du courant néoconservateur, bien qu'il soit l'ami personnel de Richard Perle et plus lointainement de Paul Wolfowitz. Adler est opposé au bombardement de l'Iran, pays chiite, considérant que le principal problème est le jihadisme sunnite, hostile au régime de Téhéran.
Vladimir Fédorovski, diplomate pendant les grands bouleversements à l'Est, fut un spécialiste reconnu de cette région et a servi d'interprète de la langue arabe au Kremlin. Il connaissait personnellement les leaders dirigeants arabes de Boumediene à Kadhafi, d'Arafat à Assad.