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Quoi de commun entre les différents visages successifs de la musique de Los Angeles, du cool west coast de Gerry Mulligan et Stan Getz au punk-pop des Go-go's, de la surf music de Jan & Dean au funk vocoderisé de Zapp & Roger, du hippie-chic en acrylique de Sonny & Cher au glam-hard idiot de Motley Crüe, sinon cette étonnante faculté à susciter chez leurs auditeurs, chacun à leur manière, la même irrépressible envie de palmiers, de décapotables et de jolies filles en bikini ? Et pourtant, à la fin des années quatre-vingt, c'est une tout autre musique qu'ont fait entendre quelques jeunes gens issus des quartiers les plus défavorisés de L.A., une musique qui a révolutionné l'industrie du disque et choqué le monde, une musique dont le nom seul suffit à dire la puissance négative : le gangsta rap. Ce livre raconte comment les stars du gangsta rap de Los Angeles - Ice-T, Eazy-E, Ice Cube, Dr. Dre, Snoop Dogg et 2Pac - ont tout à coup fait surgir la réalité brutale des ghettos noirs américains au coeur même des hit-parades internationaux ; comment leurs chansons vulgaires et violentes furent aussi visionnaires et enivrantes ; et comment, à leur manière, ils ont réinventé à l'ère du crack et de la guerre des gangs cette utopie hédoniste et ensoleillée que l'on appelle depuis plus d'un siècle le Rêve Californien.
Ce livre est l'histoire d'une fascination. Celle qui a progressivement saisi le monde à partir de la fin des 80's et qui l'a vue transformer une poignée de postadolescents issus des pires ghettos d'Amérique - Dr. Dre, Ice Cube, Snoop Dogg, 2Pac... - en superstars. Cette fascination l'auteur la connaît bien, lui qui n'était définitivement pas la cible première d'un rap débordant de billets verts, de calibres 9mm et de tangas rose fluo. Plus habitué aux bancs de l'ENA qu'aux Chevrolet Impala, Pierre Evil a pourtant été, comme des millions d'autres, happé par cet univers qui a imposé ses codes (musicaux, vestimentaires, langagiers) et ses poulains dans un rap en pleine explosion, créant l'opposition East Coast/West Coast qui alimente encore les fantasmes de plusieurs générations d'auditeurs.