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Facebook est devenu le réseau social, même pour ceux qui n'y sont pas et, en quinze ans, l'interface élémentaire de notre monde connecté. C'est une communauté inédite dans l'histoire de l'humanité où se côtoient 2,4 milliards d'individus, un capharnaüm insensé où tous les aspects de la vie sont abordés sans hiérarchie, un panoptique effrayant, un bazar polyglotte multiculturel administré par plus de 30 000 employés répartis à travers le monde, un gisement incommensurable et en perpétuelle expansion de données captées, et un empilement insensé d'actifs financiers dont la capitalisation boursière avoisine les 500 milliards de dollars en 2019. Le modèle économique est simple : la plateforme a engendré une immense régie publicitaire qui a su transformer toutes les données personnelles que ses utilisateurs ont vaguement consenti à lui livrer en informations utiles pour tous types d'annonceurs souhaitant atteindre des populations ciblées. Sans oublier "l'aspiration" par des officines de ces mêmes données dans le but d'influer sur des élections. Mais si tout le monde connaît Facebook, qui connaît vraiment Mark Zuckerberg ? Impossible de dissocier l'architecte de son grand oeuvre. Enquêter sur celui qui a été le plus jeune milliardaire de la planète, c'est tenter de cerner ce qui anime l'un des créateurs emblématiques du "capitalisme de surveillance". Avec l'espoir ténu qu'il n'ait pas engendré un monstre capable, au bout du compte, de détruire nos sociétés démocratiques.
A l'origine, une utopie regroupant des libertaires californiens sous acide, inventeurs du web, et des petits "génies" dont Mark Zuckerberg, qui en ont fait le moteur d'un nouveau capitalisme, une économie de la surveillance et de la captation de l'attention avec 2 milliards d'adeptes pour Facebook.