Quoi de plus extraordinaire qu'une moitié de petit pain offerte au retour de l'école ? Quoi de plus naturel que des bottes de sept vieux pour voyager vite et loin, que l'amour tendre d'un géant pour la souris de son cour, même si elle s'est transformée en ravissante grosse vache. Quoi de plus urgent que de se raconter un conte ? Dans le conte, tout est possible, même le bonheur. Le conte est un art vivant et enjoué. Il est polymorphe, polyglotte, polyphonique, polymère et multi-père, poli par le temps ou cabossé et frais du jour... C'est la rencontre du récit et de la poésie, ce regard imprévu sur le réel, ce changement d'optique qui modifie les valeurs. Ici, tout a de nouveau sa chance : le quotidien peut accueillir l'extraordinaire, l'immuable devenir fantasque et les géants être minuscules. C'est espérer l'inespéré, courir en dépassant sa propre imagination et constater que la vie vraie en est changée. C'est pour cela, sans doute, que le conte aide celles et ceux qui le saisissent au vol dans l'air des temps, l'alchimisent et le transmettent, mais aussi celles et ceux qui l'écoutent et deviennent à leur tour ses hérauts héroïques. Guy Prunier.
Un conte musical, où rencontres loufoques et aventures insolites sont racontées avec humour et finesse. Les Belles Histoires. Une fable décalée, rocambolesque et drôle. Un clin d'oeil aux histoires de notre enfance, ce conte tient la main des petits pour gagner sans encombre le royaume de Morphée en rejouant les peurs de la journée. Coup de coeur Charles Cros.