Dans ce triptype autobiographique, Colette évoque avant tout la figure qui traverse toute son ouvre, celle de sa mère Sidonie Landoy, dite « Sido ».... > Lire la suite
Dans ce triptype autobiographique, Colette évoque avant tout la figure qui traverse toute son ouvre, celle de sa mère Sidonie Landoy, dite « Sido ». S'efforçant de comprendre la personnalité et le secret de cette mère, mi-bourgeoise mi-paysanne toute occupée par les travaux domestiques, elle relate avec nostalgie et d'infinies nuances ses souvenirs d'enfance, invoquant tour à tour les autres membres de la famille: « Le capitaine » (son père) et « Les sauvages » (ses frères et sours). Le jardin de la maison familiale de Saint-Sauveur-en-Puisaye, riche des mystères de la nature et de ses premières émotions érotiques, est le décor central de cette plongée dans l'enfance de l'auteure.