Menu
Mon panier

En cours de chargement...

Recherche avancée
  • Télécharger des extraits

Le Portrait de Dorian Gray

  • Kinoscript

  • Paru le : 05/08/2012
Le Portrait de Dorian Gray, c'est une sorte de Dracula, mais sans hémoglobine. Un « roman d'horreur » que le chef d'ouvre de Bram Stoker rejouera à... > Lire la suite
0,99 €
E-book - Multi-format
Vérifier la compatibilité avec vos supports
Le Portrait de Dorian Gray, c'est une sorte de Dracula, mais sans hémoglobine. Un « roman d'horreur » que le chef d'ouvre de Bram Stoker rejouera à sa manière, quelques sept ans plus tard, en 1897, comme finale d'une époque, celle de la reine Victoria. Si les auteurs se connaissent bien, tous deux irlandais, il faut souligner que la femme dont il est amoureux, Florence Malcombe, lui préférera Stoker...
Voilà le genre d'hapax existentiel qui vous donne àécrire un roman. Ainsi, pourrait-on comprendre que Wilde, blessé par cette déception amoureuse, se soit alors tourné vers une sorte de dandysme hédoniste, tout en solipsisme, dont Le Portrait de Dorian Gray se fait l'écho. Et ce n'est pas à Lord Henri que Wilde ressemble - il lui sert à exposer ses réflexions sur l'esthétisme - mais plutôt à Dorian lui-même, obsédé par sa propre personne, dévoré par sa beauté physique.
A tel point que le réel s'en trouve bouleversé, que les lois de notre monde se transforment peu à peu, à l'insu de tous. Dorian est une beautééternelle (comme Dracula) qui prend des vies pour survivre. Et Wilde de se servir de ce monstre pour donner au lecteur de brillantes saillies d'observation sur l'être et l'apparence. L'impossibilité absolue pour Gray de se dissocier de Dorian, l'être en chair de l'être de peinture, réactive le débat antique où Platon et les Sophistes se livreront des guerres sans merci.
Pour Wilde, comme pour Gorgias de Léontium, l'être n'est que l'apparence et réciproquement. La volonté de cacher ce que l'on est se trouve vaine et absurde, puisqu'elle finira toujours par éclater au grand jour. Cette critique de l'idéalisme, assez conventionnelle, s'accompagne d'une distance prise avec l'hédonisme, si fashion aujourd'hui en France : la recherche du plaisir n'est pas une mince affaire et les abîmes qui le bornent, une véritable ruine.
Reste à l'individu, pour se construire, à faire de sa vie une ouvre d'art, sans démesure et prétention. Cette traduction est celle de la version traditionnelle, quelque peu censurée, du Lippincott's Monthly Magazine en 1890 : Craig Lippincott, l'édtieur de Wilde, avait en effet supprimé toute allusion à la « décadence » des personnages... Kinoscript & Stvpress (Lien -> http://www.stvpress.com) prépare une traduction inédite à partir de l'édition anglaise non-censurée, parue aux Presses Universitaires de Harvard en 2011.

Fiche technique

  • Date de parution : 05/08/2012
  • Editeur : Kinoscript
  • Collection : 3raisons
  • ISBN : 978-2-36753-003-1
  • EAN : 9782367530031
  • Format : Multi-format
  • Caractéristiques du format ePub
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format Mobipocket
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format Streaming
    • Protection num. : pas de protection

À propos de l'auteur

Oscar Wilde

Biographie d'Oscar Wilde

Publié pour la première fois à Londres en 1893 à 200 exemplaires, Teleny fut édité en français en 1934, à 300 exemplaires. L'édition de 1934 pour le compte du Ganymède Club est augmentée d'une notice bibliographique rédigée par Charles-Henri Hirsch, un libraire français qui dirigeait la Librairie parisienne située dans Coventy Street, à Londres. Il confie qu'il rencontra pour la première fois Oscar Wilde (1854-1900) en 1889 alors qu'il venait d'arriver à Londres.
Voici la description qu'il fit de son client : « Très féru de notre littérature qu'il connaissait à fond, il achetait tous les romans des bons auteurs : Zola, Maupassant, Bourget, etc. Ce ne fut qu'incidemment, lorsqu'il m'eut accordé sa confiance, qu'il se risqua à me commander certains ouvrages licencieux, d'un genre spécial, qu'il désignait par l'euphémisme de socratique et que je lui procurai non sans peine, les écrits des auteurs anciens et modernes sur ce sujet étant peu nombreux.
» Ce fut Maurice Girodias, éditeur « sulfureux » des années 1950, qui, dans son édition en langue anglaise chez Olympia Press en 1958, attribua définitivement ce texte à Oscar Wilde. Ensuite, le très sérieux H. Montgomery Hyde, dans sa dernière biographie (1975, Londres) ainsi que dans son introduction au Teleny publié par Icon Books en Angleterre (1966), reconnaît à Oscar Wilde la paternité de ce roman. Écrit peu après Le Portrait de Dorian Gray (1890), Teleny (1891) dit plus clairement le déchirement de celui qui se targuait d'être un hédoniste : « J'ai mis mon génie dans ma vie, seulement mon talent dans mon ouvre.
» Mort à Paris dans la misère qu'il abhorrait et dans l'indifférence générale, rejeté par les intellectuels parisiens, le proscrit qui, à l'instar de Paul Verlaine, attendait qu'un ami passe pour régler sa note au café Procope, a pourtant laissé un roman érotique d'une rare qualité. On ne peut nier que Teleny ait été écrit par Oscar Wilde. On y retrouve toutes ses références : Antinoüs, sa lecture de la Bible, ses aphorismes, ses descriptions, ses personnages. Tout est là, sa recherche du plaisir, le pressentiment de sa chute, son maniérisme littéraire, et surtout un caractère autobiographique indéniable.
Oscar Wilde est à la fois Teleny et Des Grieux : séducteur, infidèle, amoureux passionné, jouisseur, jaloux impénitent, acceptant le sentiment délétère d'une possible rédemption.
Oscar Wilde - Le Portrait de Dorian Gray.
Le Portrait de Dorian Gray
0,99 €
Haut de page