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"Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d'exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu'individus aussi, m'apporte beaucoup de joie — et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats. Si on devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut-être un peu douloureux au début) qu'on n'a vraiment pas besoin des hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné : celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes."
On demande l'interdiction d'un livre ? Le Seuil répond en le republiant. Ce petit manifeste misandre a provoqué les foudres d'un fonctionnaire du ministère délégué à l'égalité hommes-femmes.
Pauline Harmange est autrice et militante féministe. Elle écrit sur le blog "Un invincible été" . Moi les hommes, je les déteste, un premier essai menacé d'interdiction.